Analyse linéaire : le malade imaginaire acte II scène 8
le malade imaginaire acte II scène 8
INTRODUCTION
Le XVII ème siècle correspond à l’époque classique, l’objectif est alors de “plaire et instruire” le spectateur. Les deux genres littéraires majeurs de cette période sont : la tragédie et la comédie. L’un des dramaturges les plus illustre n’est autre que Molière. Ce dernier diverti le roi avec ses nombreuses pièces ; l’Avare, le Médecin malgré lui, Tartuffe… Le malade imaginaire est publié en 1673 et cet extrait relate un dialogue agité entre Louison et Argan.Dans cette scène, le malade imaginaire, interroge sa fille Louison dans une scène farcesque. Cette lecture linéaire analyse la tyrannie du père.
Problématique : En quoi assiste t-on à un interrogatoire à la fois cruel et comique ?
“Argan : Ne vous ai−je pas recommandé de me venir dire d’abord tout ce que vous voyez ?
Louison :Oui, mon papa.
Argan : L’avez−vous fait ?
Louison : Oui, mon papa. Je vous suis venue dire tout ce que j’ai vu.
Argan : Et n’avez−vous rien vu aujourd’hui ?
Louison : Non, mon papa.
Argan : Non ?
Louison :Non, mon papa.
Argan: Assurément ?
Louison : Assurément.
Argan : Oh çà ! je m’en vais vous faire voir quelque chose, moi. (Il va prendre une poignée de verges.)
Louison : Ah ! mon papa.
Argan : Ah ! ah ! petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ?
Louison : Mon papa !
Argan : Voici qui vous apprendra à mentir.
Louison se jette à genoux. : Ah ! mon papa, je vous demande pardon. C’est que ma soeur m’avoit dit de ne pas vous le dire ; mais je m’en vais vous dire tout.
Argan : Il faut premièrement que vous ayez le fouet pour avoir menti. Puis après nous verrons au reste.
Louison : Pardon, mon papa !
Argan : Non, non.
Louison : Mon pauvre papa, ne me donnez pas le fouet !
Argan : Vous l’aurez.
Louison : Au nom de Dieu ! mon papa, que je ne l’aye pas.
Argan, la prenant pour la fouetter : Allons, allons.
Louison : Ah ! mon papa, vous m’avez blessée. Attendez : je suis morte. (Elle contrefait la morte.)
Argan : Holà ! Qu’est−ce là ? Louison, Louison. Ah, mon Dieu ! Louison. Ah ! ma fille ! Ah ! malheureux, ma pauvre fille est morte. Qu’ai−je fait, misérable ? Ah ! chiennes de verges. La peste soit des verges ! Ah ! ma pauvre fille, ma pauvre petite Louison.
Louison : La, la, mon papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait.
Argan : Voyez−vous la petite rusée ? Oh çà, çà ! je vous pardonne pour cette fois−ci, pourvu que vous me disiez bien tout.
Louison : Ho ! oui, mon papa.”
1. Argan donne la question ( 1 à 10) le malade imaginaire acte II scène 8
2. La révélation du secret (11 à 23)
3. La tromperie de Louison ( 23 à 28)