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13/08/2020 - 30/08/2020

Août 2020 – deuxième quinzaine

Quatorzaine imposée aux français au Royaume-Uni, une décision qui irrite le gouvernement.

 

Le Royaume-Uni impose toujours une quarantaine de quatorze jours aux personnes en provenance de l’Hexagone à leur arrivée sur le sol britannique, compte tenu de l’aggravation de la situation épidémique en France. L’ambassade du Royaume-Uni à Paris a clarifié une note aux voyageurs publiée par le gouvernement britannique vendredi 21 août. Aucune déclaration sur l’honneur, certifiant que le voyageur n’a pas de symptômes du coronavirus et n’a pas été en contact avec un cas d’infection confirmé au cours des quatorze jours précédant son voyage, n’est requise pour les personnes venant au Royaume-Uni depuis la France, assure l’ambassade britannique à Paris. En revanche, elles devront bien s’imposer une période d’isolement de quatorze jours.

La quatorzaine avait déjà été instaurée début juin par Londres, mais elle avait été levée un mois plus tard, début juillet. En réaction à cette décision, le gouvernement français avait prévenu qu’il appliquerait “la réciprocité” aux pays imposant de telles restrictions.

 

Les grandes institutions culturelles appellent l’État à l’aide

 

Le Louvre, Versailles, Orsay, le Centre des monuments nationaux… Toutes les grandes institutions culturelles françaises accusent des pertes en dizaines de millions d’euros. En cause notamment, la baisse du tourisme. Le Comité régional du tourisme d’Ile-de-France, a ainsi constaté au premier semestre un nombre de touristes en baisse de plus de 14 millions, soit un manque à gagner de 6,4 milliards d’euros.

Ces institutions majeures pour la France, craignent pour le futur, car elles sont engagées dans des projets au long cours. Le Louvre est engagé dans la rénovation des appartements du roi, dans l’ouverture d’un espace famille appelé le Studio, et dans la refonte du jardin des Tuileries. Le Grand Versailles doit refaire notamment les appartements du roi, dans le cadre de la phase II – à 130 millions d’euros – de son schéma directeur. Quant au projet Orsay Grand Ouvert, soutenu heureusement par un mécénat américain de 20 millions d’euros, il consiste à un réaménagement sur cinq ans, afin de restituer toute la gare d’Orsay aux collections et au public. Sont prévus un centre éducatif de 650 mètres carrés et une nouvelle aile de présentation qui abritera notamment la donation Hays, tandis que la documentation et la bibliothèque seront transférées quai Voltaire afin de constituer un centre de ressources et de recherche à vocation internationale. D’où un redimensionnement des expositions, de l’accueil du public, etc. Pour Laurence des Cars, « il n’est pas question de sacrifier des projets à la crise sanitaire », tout en admettant qu’il faudra adapter l’offre en conséquence. Mais, souligne la patronne d’Orsay optimiste, « tous nos partenariats avec des musées internationaux et régionaux ont été confirmés. Rien n’a été annulé, tout a pu être reporté ».

 

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Macron déplore la « banalisation de la violence » qui s’est « durcie » après le confinement

 

Emmanuel Macron a déploré vendredi « une banalisation de la violence » qui s’est, selon lui, « durcie » à la sortie du confinement et qui nécessite « une réponse républicaine rapide », lors d’une rencontre à Paris avec l’Association de la presse présidentielle. « Quelque chose se passe dans notre société qui n’est pas neuf, mais qui sans doute s’est accéléré à la sortie du confinement, qui s’est durci : une forme de banalisation de la violence », a fait valoir le chef de l’État, en assurant que le gouvernement serait « intraitable ». Il a appelé à remettre une vraie politique éducative, c’est-à-dire une politique de prévention ; mais aussi une réponse républicaine – respectant les droits individuels – mais qui soit rapide et intelligible aussi bien pour la victime que pour l’auteur présumé des faits. Le président de la République a indiqué qu’il s’exprimerait sur le sujet début septembre à l’occasion des 150 ans de la République.

Devant la presse présidentielle, Emmanuel a encore souligné la difficulté à répondre le plus vite possible à toutes les formes de violence, en relevant qu’il s’agissait d’un symptôme ou d’un malaise de notre société, qui est un problème d’éducation, un problème d’intégration, un problème de modèle économique. Selon le Président, il s’agit également sans doute d’un changement anthropologique. La violence s’est banalisée. D’abord sur les réseaux sociaux, puis elle se transcrit très rapidement sur le plan réel et physique, a-t-il considéré, en appelant à retrouver le sel du patriotisme républicain.

Interrogé sur l’emploi du terme « ensauvagement » par son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce qui avait irrité une partie de la majorité, Emmanuel Macron a indiqué qu’il parlerait davantage d’une banalisation de la violence que rien ne légitime.

 

Les anti-masques organisent leur “acte 1” en France

 

Les anti-masques veulent en faire leur “acte 1”. Samedi 29 août, ils se réunissent dans plusieurs villes de France pour marquer leur opposition au port du masque, alors que les arrêtés se multiplient dans plusieurs communes pour le rendre obligatoire même à l’extérieur. Le plus important d’entre eux devrait avoir lieu à Paris. Sur Facebook, plusieurs événements appellent en effet à un rassemblement statique Place de la Nation à partir de 13 heures : un peu plus d’un millier d’internautes se disent intéressés. Parmi les deux événements Facebook qui appellent à converger vers Paris, l’un est organisé par des Gilets jaunes, l’autre reprend des arguments chers au mouvement : “Aujourd’hui, avec les baillons et la distanciation, on voudrait nous priver du contact, de l’échange et de la réunion entre humains, entre concitoyens, écrivent les organisateurs. Aujourd’hui la pensée unique du pouvoir en place voudrait nous imposer une nouvelle façon de vivre, de penser, de travailler, de kiffer, de mourir… et ce, sans nous demander si nous y concédons bien sûr. […] Tout le monde ici sera d’accord pour dire que notre démocratie ne fonctionne plus!” Sur le groupe Facebook “anti masque obligatoire” [près de 9.000 membres], les opposants s’organisent. D’autres rassemblements sont attendus ailleurs en France, notamment à Caen, Lyon et Annecy, “sans compter les petits rassemblements devant des mairies dans des communes moins importantes et des villages”, explique au JDD Angélique F., modératrice du groupe Facebook et organisatrice du rassemblement à Caen. “Nous voulons le retour à une vie normale : prendre le train, faire nos courses, se déplacer, faire nos activités normalement”, explique-t-elle.

 

Le quartier des Champs-Élysées sidéré par les violences après la défaite du PSG

 

Lundi matin rue de Bassano, une artère perpendiculaire aux Champs-Élysées, une odeur de brûlé flottait toujours. Au moins trois voitures ont été incendiées au cours de la nuit qui a suivi la défaite du Paris SG en finale de la Ligue des champions. Plusieurs vitrines de magasins ont également été brisées. Après le match, des tensions ont été constatées et des heurts ont eu lieu dans ce secteur pourtant interdit et quadrillé par les forces de l’ordre. « La sirène d’alarme a retenti vers 2h, nous sommes intervenus immédiatement mais la vitrine était déjà comme ça, par terre. Je pense que le patron n’est même pas au courant », nous raconte un agent de sécurité devant une boutique de design. « C’est une honte, 45 minutes que l’on attend les pompiers, il y a 50 enfants dans l’immeuble. Y’en a marre de ce pays qui brûle!», s’est insurgé au cours de la nuit à l’AFP un habitant de la rue dans laquelle une voiture a été incendiée. Dans le quartier, peu avant une heure du matin, des groupes de jeunes continuaient à affronter la police à coups de jets de bouteilles en verre et de tirs de mortiers d’artifice. Les forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et lanceurs de balle de défense (LBD) pour disperser les foules.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a estimé dès les premiers heurts qu’il s’agissait de « débordements inadmissibles ». Puis il a dénoncé «la sauvagerie de certains délinquants ». Les forces de l’ordre ont interpellé dans la nuit des dizaines de personnes « notamment pour dégradations, violences ou jets de projectiles ». Et 151 – dont 49 mineurs – étaient toujours placées en garde à vue lundi matin. Seize agents des forces de l’ordre ont par ailleurs été blessés. «Les gens, ils en ont marre. De plus en plus, ils veulent quitter le quartier, car après les gilets jaunes et le Covid, ça fait beaucoup », nous a affirmé une commerçante dont les vitrines ont été brisées.

 

Économie – Santé

 

Pôle emploi recrute 2.800 temps plein pour aider les chômeurs

 

Pôle emploi va sensiblement renforcer ses effectifs en procédant à 2.800 recrutements « pour accompagner les jeunes » et faire face à l’augmentation du nombre de chômeurs en raison de la crise sociale provoquée par l’épidémie de Covid-19, a annoncé ce dimanche la ministre du Travail, Elisabeth Borne. « On a prévu 1.300 emplois supplémentaires à Pôle emploi pour accompagner les jeunes, […] 650 dès le mois de septembre », a-t-elle indiqué sur BFMTV. Il y aura en outre 1.500 embauches « dès le mois de septembre également, pour faire face à l’augmentation du nombre des demandeurs d’emploi ». Ces 2.800 recrutements (en équivalent temps plein) se feront soit en CDI, soit en CDD, a précisé la ministre, en renvoyant la question de la ventilation entre les types de contrats au « dialogue social au sein de Pôle emploi ». Elisabeth Borne a laissé entendre que ces chiffres de recrutements pourraient être revus à la hausse si le marché de l’emploi continuait à se dégrader. « On aura des rendez-vous réguliers pour regarder la situation de l’emploi et adapter les effectifs », a-t-elle assuré.

 

4 villes étudiantes pointées du doigt pour le coût des loyers et des transports

 

La vie quotidienne d’un étudiant n’est pas un long fleuve tranquille. Surtout, la rentrée coûte chère et plus encore en raison de frais liés à la crise sanitaire qui alourdissent leur budget. A l’approche de la rentrée de septembre, le syndicat Unef (1) pointe du doigt quatre villes qui cumulent à l’approche du mois de septembre une hausse du loyer moyen et une hausse des prix des transports en commun. Une double peine jugée comme « un coup dur pour certains étudiant·e·s déjà fortement affaibli financièrement suite à la crise sanitaire, sociale et économique » et qui voudraient poursuivre leurs apprentissages à Lyon, Lille, Brest et Bordeaux.

Le coût de la vie a augmenté de 5,13% à Lyon, de 4,76% à Brest, de 4,63% à Bordeaux et de 3,43% à Lille. Dans le détail, le loyer moyen a grimpé de 5,4% à Lyon (ville française avec la plus forte hausse) pour atteindre 564 euros par mois. Bordeaux (+4,2%, 565 euros/mois) et Brest (+4,1%, 355 euros/mois) suivent devant Lille (495 euros/mois) et sa hausse de 1,6% des loyers. A l’échelle nationale, le loyer pèse pour près de 70% sur le budget des étudiants.

Sur la question des transports, Brest a augmenté le tarif de son « pass annuel » de 8%, grimpant de 250 euros à 270 euros par an, soit un budget de 22,50 euros par mois. C’est la plus forte hausse relevée par l’Unef, devant Bordeaux (+3,5%, 244,80 euros/an), Lyon (325 euros/an) et Lille (307,50 euros/an), tous deux en augmentation de 1,6%. On remarque que seules trois villes étudiantes référencées – Dijon, Nancy et Metz – proposent des tarifs préférentiels pour les étudiants boursiers.  Face à ces dépenses importantes, et en raison d’aides publiques jugées par l’Unef peu « en adéquation » avec la réalité, les étudiants deviennent dépendants de « deux autres grandes sources de revenus : le salariat et les aides familiales », regrette le syndicat. Qui souligne ainsi la difficulté de réussir ses études en situation de précarité financière.

 

La France a franchi « la barre historique » des 900.000 tests par semaine

La France a franchi cette semaine « la barre historique » des 900.000 tests Covid hebdomadaires, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. L’objectif du gouvernement est d’atteindre un million de tests par semaine « à court terme », selon le ministre de la Santé Olivier Véran. « On va continuer à développer les capacités de tests sans prescription, sans ordonnance, dans l’espace public », a poursuivi Gabriel Attal. Il a cité un exemple à Paris : à partir de lundi des « barnums de tests, devant des mairies d’arrondissement vont permette aux Parisiens qui le souhaitent d’aller se faire tester sans prescription, sans ordonnance ».

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En Espagne, le revenu minimal vital en panne

 

Cette aide était une promesse du gouvernement de gauche, composé des socialistes de Pedro Sanchez et de la gauche radicale de Podemos. Mais la pandémie de COVID-19, qui a durement endeuillé l’Espagne et dévasté son économie, a précipité son approbation fin mai, avant même la fin du déconfinement, pour en faire un filet de sécurité pour les plus précaires, alors que les files s’allongeaient devant les banques alimentaires. La mesure devrait coûter trois milliards d’euros par an, selon le gouvernement. Officiellement, sur les 750 000 premières demandes reçues, 143 000 (19%) ont été analysées et 80 000 ont été approuvées depuis le 15 juin, date de début du dépôt des dossiers, selon un communiqué du ministère de la Sécurité sociale diffusé le 20 août. Mais le principal syndicat de fonctionnaires, le CSIF, fait une lecture bien plus pessimiste de la situation: «Près de 99% des demandes n’ont pas été traitées», affirme à l’AFP son porte-parole José Manuel Molina. Selon lui, les fonctionnaires de la Sécurité sociale n’ont réellement réussi à analyser que 6000 dossiers, tandis que 74 000 foyers qui touchaient déjà des allocations familiales ont été déclarés bénéficiaires d’office. Et le nombre de demandes devrait encore s’accroître, car le gouvernement évalue à 850 000 le nombre de foyers admissibles pour cette nouvelle prestation, soit 2,3 millions de personnes, dont 30% de mineurs.

Présenté par le gouvernement comme très simple à remplir via une application internet, le dossier pose en fait problème à de nombreux demandeurs sans ressources et qui sont touchés par la «fracture numérique», alors que le délai pour obtenir un rendez-vous physique tourne autour de deux mois, dénonce également le CSIF.

 

Japon : Shinzo Abe démissionne

 

Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, démissionne fin août 2020 pour raison de santé. Il est l’un de ceux à avoir occupé ce poste le plus longtemps. Ce conservateur – membre du parti du PLD – a exercé un mandat marqué par le nationalisme et la lutte contre une situation économique morose. Il a tenu un discours de fermeté vis-à-vis de Pékin qui a multiplié les coups de force en mer de Chine orientale autour des ilots Senkaku, a proposé – sans succès – une révision constitutionnelle pour moderniser le statut de l’armée et multiplié les visites au sanctuaire Yasukuni – où reposent les âmes des soldats morts pour l’empereur lors de la Seconde Guerre mondiale – provoquant l’ire de ses voisins. Sa politique économique, les Abenomics, est composée de « trois flèches » pour sortir l’archipel de la déflation : un assouplissement monétaire, une relance budgétaire et, une troisième flèche qui n’a pas été décochée, des réformes structurelles. Il est aussi le premier ministre qui a signé un accord de libre-échange avec l’Union européenne, et les États-Unis avec l’accord transpacifique. Sa succession est ouverte.

 

La radicalisation du mouvement anti masque crée la stupeur en Allemagne

 

Les images montrant plusieurs centaines de protestataires forcer des barrières et un barrage policier pour monter sur les marches du célèbre bâtiment du Reichstag à Berlin et tenter d’y pénétrer ont créé une onde de choc en Allemagne. Le siège de la Chambre des députés est un «centre symbolique de notre démocratie libérale», et ce type de dérapage est «inacceptable», a prévenu dimanche le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer, dans l’édition dominicale du quotidien Bild. Les manifestants ont été empêchés de justesse de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment par les forces de l’ordre, qui ont utilisé des vaporisateurs pour disperser la foule et interpellé plusieurs personnes.  La police a paru un moment débordée à l’entrée du Reichstag, avec seulement une poignée d’agents tentant de bloquer la foule. La municipalité de Berlin avait tenté d’interdire le rassemblement, en arguant de l’impossibilité de faire respecter les distances de sécurité et gestes barrières, vu le nombre de personnes annoncées et leur détermination. Mais la justice, saisie par les organisateurs, a finalement autorisé la manifestation.

Au total, elle a réuni 38 000 personnes selon la police, soit le double du nombre attendu au départ.

Environ 300 personnes ont été interpellées lors d’échauffourées avec la police, devant le Reichstag, mais aussi l’ambassade de Russie, non loin de là en plein centre-ville, où les protestataires ont jeté bouteilles et pierres sur les forces de l’ordre.

 

Israël discute en secret avec des pays arabes de normalisation des relations

 

Depuis l’annonce le 13 août par Washington de la normalisation de leurs relations, Israël et les Émirats, qui entretiennent depuis des années des liens officieux, ont multiplié les échanges téléphoniques entre ministres et signé de premiers contrats commerciaux. Abou Dhabi a même abrogé samedi une loi de 1972 qui consacrait le boycottage de l’État hébreu. De son côté, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient la semaine dernière qui l’a mené au Soudan, à Bahreïn et à Oman, a tenté de convaincre d’autres pays de la région de suivre l’exemple émirati.

Benjamin Netanyahu s’était quant à lui déjà entretenu ces derniers mois avec des dirigeants du Soudan, du Tchad et d’Oman. «Ce sont là les rencontres connues. Mais il y a beaucoup plus de rencontres non médiatisées avec des leaders arabes et musulmans pour normaliser les relations avec l’État d’Israël », a-t-il déclaré dimanche sans lever le voile sur l’identité des pays concernés par ces discussions.

Témoignant de la volonté de faire avancer la normalisation avec Abou Dhabi à vitesse grand V, une délégation américano-israélienne doit s’envoler lundi matin (07H00 GMT) pour le “premier vol commercial direct” entre Israël et les Emirats.

 

Le vol LY971 du transporteur israélien El-Al, dont l’avion a été décoré des mots “Peace, salam, shalom” doit quitter lundi matin l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv pour Abou Dhabi, avec à son bord de hauts responsables israéliens dont le chef du Conseil national de la sécurité israélien Meir Ben-Shabbat, et une délégation américaine emmenée par Jared Kushner. Les Emirats et Israël sont géographiquement séparés par l’Arabie saoudite, pays allié des Etats-Unis et proche des Emirats, mais avec lequel Israël n’entretient pas de relations officielles. Selon la presse israélienne, le vol de lundi El-Al devrait traverser l’espace aérien saoudien.

On ne sait pas encore quand auront lieu des vols commerciaux entre les deux pays, ni quand les Israéliens pourront voyager aux Emirats et les Emiratis en Israël, les mesures anticoronavirus interdisant pour l’instant le sol israélien aux touristes étrangers.

 

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