Élections municipales : « vague verte » dans les métropoles, échec de la majorité présidentielle
Les candidats écologistes ont frappé un grand coup dimanche soir en remportant 7 des 42 villes françaises de plus de 100 000 habitants, et non des moindres : Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Annecy et Besançon, en plus de Grenoble, déjà conquise en 2014 et conservée.Pour Martial Foucault, il s’agit d’un “tour de force historique”, d’autant que le scrutin municipal et son mode de scrutin majoritaire à deux tours avantage généralement les grandes formations politiques. Pour la première fois, EELV a “réussi à enjamber cette barrière institutionnelle”, note-t-il.
À l’inverse, il s’agit d’une grande déception pour la majorité présidentielle. Les élections municipales pouvaient être l’occasion, pour le parti de la majorité, d’obtenir des résultats au diapason de ses scores aux derniers scrutins nationaux. Mais LREM a subi une déroute, ne gagnant aucune grande ville alors que son électorat potentiel se situait précisément dans ces métropoles.
80 ans de l’appel du Général De Gaulle : Macron exprime à Londres la “gratitude éternelle” de la France
Après avoir commémoré dans la matinée à Paris cet appel historique à poursuivre la lutte contre l’Allemagne nazie, le président français a traversé la Manche en avion et a décerné la légion d’honneur à la capitale britannique, qui “fut le berceau de la France libre”, le “dernier bastion de l’espoir au moment où tout semblait perdu”.
Accueilli sous une petite pluie par le prince Charles, héritier de la couronne britannique, M. Macron s’est ensuite rendu au 10, Downing Street pour s’entretenir avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Loin des habituelles cérémonies, cet échange s’est déroulé dans un contexte très particulier en raison des négociations portant sur le Brexit ayant toujours lieu et du climat social particulièrement tendu dans les deux États.
Remaniement ministériel : les grandes manœuvres approchent
« Si Emmanuel Macron décidait de remercier Edouard Philippe, Florence Parly pourrait le remplacer. Le Président cherche aussi des écologistes pour entrer au gouvernement. » C’est ce que nous apprend un député, alors qu’un remaniement ministériel se fait de plus en plus sentir et que les élections municipales ont été un nouveau message fort envoyé à l’exécutif.
En plus de pouvoir nommer une femme Premier Ministre et d’intégrer des écologistes, une nouvelle architecture gouvernementale pourrait voir le jour. Elle serait constituée de grands pôles : un pôle régalien, un pôle économique, un pôle santé et social, un pôle éducation et culture et un pôle environnement. Ces pôles seraient dirigés par de super ministres. En dessous, beaucoup plaident pour des postes de ministre de plein exercice qui pourraient être épaulés par des secrétaires d’État thématiques et temporaires. Ces derniers “pourraient avoir une mission de 6 mois sur les petites lignes ferroviaires, par exemple où les retraites des agriculteurs… Ils seraient ainsi les ambassadeurs de leur sujet dans les médias. C’est une idée que Bayrou défend depuis longtemps”, assurait, mardi, un pilier de la majorité à la Dépêche.
Violences communautaires à Dijon : une note confidentielle révèle l’émergence d’une mafia tchétchène
« Ces dernières années, les affrontements entre les Tchétchènes et les autres communautés, principalement d’origine maghrébine, se sont développés. » Une note confidentielle de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) datée de ce mardi illustre bien le phénomène observé ce week-end à Dijon. Après plusieurs épisodes de violence, l’État a assuré que le retour au calme était acquis et a d’ores-et-déjà mobilisé des effectifs pour réaliser des opérations de police. Interpellations, recherche d’armes et d’éléments suspects sont les priorités de celles-ci.
Paris : manifestation nocturne de policiers devant le Bataclan
Plus de 200 policiers se sont réunis vendredi soir devant le Bataclan à Paris, lieu symbolique des attentats du 13-Novembre, pour protester contre les accusations de violences policières et de racisme à l’encontre de leur profession, et dénoncer un manque de soutien de l’Intérieur.
Plusieurs dizaines de fourgons, motos, et voitures ont bloqué la rue devant la salle de concert vers 23h30, a constaté un journaliste de l’AFP. En civil ou en tenue, arme à la ceinture, les policiers ont déposé leurs menottes en silence sur la chaussée, avant d’entonner une Marseillaise en signe de protestation.
« On réfute les accusations de violences et de pseudo-racisme », a soufflé un des participants, sous couvert d’anonymat. « On ne comprend pas d’avoir été acclamés à l’époque des attentats et d’être pointés du doigt aujourd’hui. »
France : des centaines de milliers d’emplois industriels menacés d’ici 2022
La crise sanitaire pourrait menacer jusqu’à 463.000 emplois dans l’industrie en France à l’horizon 2022 si aucun soutien n’est mis en place, selon une étude réalisée pour l’UIMM par le cabinet de conseil PwC, qui évoque “un risque historique pour la souveraineté industrielle française”.
“Le mois de mars à lui seul a eu un impact sur la production industrielle a minima équivalent au choc pétrolier de 1974 et à la crise financière de 2008”, souligne PwC dans un communiqué.
L’ensemble des activités industrielles manufacturières ont été touchées durant le confinement, notamment les matériels de transport (-69%) et les équipements électriques, électroniques et informatiques (-61%), selon l’étude.
L’industrie française a été l’une des plus affectées en Europe et “la crise est annoncée dans la durée”, ajoute PwC, estimant que, “contrairement à d’autres secteurs dont l’activité peut reprendre assez rapidement, les métiers de l’industrie manufacturière seront impactés sur plusieurs semestres”.
Travail détaché : le gouvernement va intensifier la chasse aux fraudeurs
Après des jours d’échanges nourris et tendus, tout s’est joué dans les quarante-huit heures précédant la dernière réunion d’Emmanuel Macron, le 24 juin dernier, avec les partenaires sociaux, principalement consacrée au chômage partiel. Pas question d’interdire le travail détaché, a insisté la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, pour qui cela serait une « régression » pour des millions d’Européens dont les Français, nombreux, qui traversent aussi les frontières. Pour rappel, près de 250.000 travailleurs étrangers ont été détachés en France en 2018. Pas question non plus de rendre incompatibles aides publiques et recours à la main-d’œuvre étrangère. En lieu et place, il faut, a-t-elle ajouté, « encourager » les employeurs à privilégier la formation des salariés dont l’activité continue en cas de recours au chômage partiel ou de plan social.
La Cour des comptes dresse un tableau apocalyptique post-crise des finances publiques
C’est un tableau particulièrement noir que dresse la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques, publié ce mardi matin. Face à la crise du coronavirus qui touche de plein fouet l’économie tricolore, «le choc subi par les finances publiques est massif» et «exceptionnel», insistent les magistrats de la rue Cambon qui confirment ainsi les très sombres prévisions économiques pour cette année. Et, contrairement à d’autres pays également touchés par la pandémie, «la France n’a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées », fustige également l’institution présidée, depuis début juin, par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie au début du quinquennat de François Hollande avant de partir à Bruxelles comme commissaire européen chargé des finances.
Désormais bien connus, les chiffres parlent d’eux-mêmes : cette année, la croissance devrait se contracter de 11% du PIB . Estimé à 50 milliards d’euros avant la crise, le déficit public devrait exploser à… 250 milliards, ce qui pèserait 11,4 % du PIB. Quant à la dette, elle s’envole un peu plus et devrait dépasser 120% du PIB. «En montant, elle représenterait l’équivalent de presque 40.000 euros par français», juge utile de préciser l’institution financière.
Coronavirus: Didier Raoult auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale
Le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU – Méditerranée Infection), était auditionné ce mercredi 24 juin, depuis 17 h, par la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise de la Covid-19.Didier Raoult, directeur de l’IHU maladies infectieuses de Marseille et fervent défenseur de l’hydroxychloroquine, était entendu ce mercredi 24 juin par les députés de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Depuis le 16 juin, ils ont pour mission d’établir les “défaillances” dans la gestion de la crise du coronavirus.
Trump gèle les cartes vertes et de nombreux visas de travail jusqu’en 2021
Donald Trump, en campagne pour sa réélection le 3 novembre, a décidé lundi un nouveau tour de vis migratoire avec le gel des cartes vertes et de certains visas de travail jusqu’en 2021, en particulier dans les nouvelles technologies, au nom de la lutte contre le chômage.
Confronté à la destruction brutale de millions d’emplois en raison des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, le président républicain avait décidé il y a deux mois de suspendre pour 60 jours la délivrance des “green cards” offrant un statut de résident permanent aux Etats-Unis, sans toucher aux visas de travail temporaire.Un nouveau décret signé lundi prolongera cette “pause” jusqu’au 31 décembre et inclura cette fois plusieurs types de visas de travail, dont le H-1B très utilisé dans le secteur des hautes technologies et octroyé chaque année à 85.000 personnes, a annoncé un haut responsable.
Macron accuse Erdogan de mener un “jeu dangereux” en Libye
Le président français Emmanuel Macron est monté d’un cran lundi dans l’escalade des tensions avec la Turquie, dénonçant le “jeu dangereux” d’Ankara en Libye dans lequel il voit une nouvelle démonstration de la “mort cérébrale” de l’Otan.”Je considère aujourd’hui que la Turquie joue en Libye un jeu dangereux et contrevient à tous ses engagements (de non ingérence, ndlr) pris lors de la conférence de Berlin” en janvier, a-t-il lancé à l’issue d’un entretien avec son homologue tunisien KaisSaied à la présidence française.”Il en va de l’intérêt de la Libye, de ses voisins, de toute la région mais également de l’Europe”, a-t-il insisté, précisant avoir tenu “le même discours” au président américain Donald Trump lors d’un entretien téléphonique lundi après-midi.Il a appelé à ce “que cessent les ingérences étrangères et les actes unilatéraux de ceux qui prétendent gagner de nouvelles positions à la faveur de la guerre” en Libye.
Le hadj réservé à un petit nombre de Saoudiens et de résidents étrangers
Les musulmans vivant à l’étranger ne seront pas autorisés à se rendre en Arabie saoudite pour le hadj, le pèlerinage annuel, auquel seul un nombre limité de Saoudiens et d’habitants du royaume seront autorisés à participer en raison de l’épidémie due au coronavirus, ont annoncé lundi les autorités. “Cette décision est prise pour garantir que le Hadj ait lieu de manière sûre du point de vue de la santé publique, en observant toutes les mesures préventives et les protocoles de distanciation sociale nécessaires face aux risques associés à cette pandémie et conformément aux enseignements de l’islam relatifs à la préservation la vie humaine”, dit le ministère chargé du pèlerinage dans un communiqué.
Plus de 160.000 cas de Covid-19 et 1.307 décès dus à la maladie ont été dénombrés en Arabie saoudite, où l’épidémie s’est aggravée ces deux dernières semaines.
Environ 2,5 millions de pèlerins convergent généralement vers La Mecque et Médine à l’occasion du hadj, qui s’étale sur une semaine. Il devrait avoir lieu cette année du 28 juillet au 2 août.
Premières arrestations à Hong Kong en vertu de la loi sur la sécurité
Moins de 24 heures après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à Hong Kong, la police a procédé aux premières arrestations en vertu de ce texte. «Sept personnes ont été arrêtées pour violation présumée de la loi sur la sécurité nationale», a affirmé la police.
Les forces de l’ordre ont procédé au total mercredi à l’arrestation de 180 personnes alors que des milliers de Hongkongais se sont rassemblés pour marquer le 23e anniversaire de la rétrocession de l’ex-colonie britannique à la Chine. Ce rassemblement avait été interdit il y a quelques jours par les autorités, pour la première fois en 17 ans. La police a fait usage de canons à eau, de gaz poivré et lacrymogène pour les disperser. Beaucoup d’entre eux scandaient des slogans en faveur de l’indépendance du territoire.
«Ce que ce régime autoritaire veut faire, c’est terroriser le peuple et l’empêcher de sortir», a affirmé à l’AFP Chris To, un manifestant de 49 ans. Selon la police, un officier a été poignardé à l’épaule alors qu’il tentait de procéder à une arrestation. Depuis l’entrée en vigueur de la loi mardi soir, le soutien à l’indépendance de Hong, Taiwain, du Tibet et de la région Xinjiang est devenu illégal. « La défense de l’indépendance de Hong Kong est contraire à la loi», a indiqué à la presse John Lee, le ministre hongkongais de la Sécurité. L’opposition hongkongaise redoute que le texte ne porte un coup fatal aux libertés et à l’autonomie dont jouissait le territoire depuis sa rétrocession le 1er juillet 1997 par le Royaume-Uni.
Les personnes déplacées représentent plus de 1% de l’humanité, un record, selon l’ONU
Elles représentent plus de 1% de l’humanité: près de 80 millions de personnes, un chiffre record, ont dû quitter leur foyer pour fuir la violence et la persécution et vivent aujourd’hui loin de chez elles, selon l’ONU. Le dernier rapport du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) publié jeudi estime que fin 2019 quelque 79,5 millions de personnes étaient des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des personnes “déracinées” dans leur propre pays, avec de moins en moins de perspectives de rentrer dans leur région d’origine. “Un pour cent de la population mondiale ne peut revenir à la maison à cause des guerres, de la persécution, des violations des droits humains et d’autres formes de violence”, constate le chef du HCR, Filippo Grandi, dans un entretien à l’AFP.
L’ETUDE MARSEILLE