Macron célèbre « le courage français » avec l’entrée de l’écrivain Maurice Genevoix au Panthéon
Les commémorations du 11 Novembre se sont déroulées de manière différente cette année. D’une part en raison du contexte sanitaire lié à l’épidémie de coronavirus, et d’autre part en raison de la panthéonisation de Maurice Genevoix, auteur de « Ceux de 14 ». Après un dépôt de gerbe aux pieds de la statue de Clemenceau, Emmanuel Macron s’est rendu sous l’Arc de Triomphe à 11 h, sur la tombe du Soldat inconnu. Soldat dont on célèbre le 100e anniversaire de son inhumation aujourd’hui. Le président de la République y a été accueilli par le Premier ministre Jean Castex, le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, la ministre des Armées Florence Parly et la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq. À son arrivée à proximité de l’Arc de Triomphe, le chef de l’État a passé en revue les troupes présentes pour les commémorations. Les noms des 19 militaires tombés durant l’année passée, notamment au Mali, ont été cités après le dépôt de gerbe. La Marseillaise a ensuite été chantée avant qu’Emmanuel Macron salue les quelques personnalités politiques présentes. Puis Emmanuel Macron a célébré « le courage français » en présidant, en fin d’après-midi, l’entrée au Panthéon de l’écrivain Maurice Genevoix, qui a offert « l’immortalité des mots » à tous les soldats morts durant la Première guerre mondiale. Confinement oblige, cette célébration s’est déroulée en petit comité et sans public, comme, dans la matinée. « Ils entrent ici aujourd’hui, enfin » au Panthéon, « le temple des héros de notre Patrie », a déclaré le chef de l’État en clôturant la cérémonie d’une heure. « Les voici qui arrivent par millions pour entrer sous ce dôme », a-t-il ajouté, en citant ces « héros ordinaires » à qui Maurice Genevoix a redonné, dans son recueil « Ceux de 14 », « des noms, des visages, des accents ».
Source : Ouest France
Commémorations : le 13 Novembre placé sous le signe de la méfiance
Cinq ans après et à quelques mois du procès, la France commémore les attentats du 13 novembre 2015 alors que le pays est de nouveau en alerte maximale après une série d’attentats au couteau qui a endeuillé la France. En novembre 2015, neuf hommes avaient attaqué en plusieurs points la capitale française et Saint-Denis, aux abords du Stade de France, tuant 130 personnes et en blessant 350 autres.
Une première cérémonie a eu lieu vendredi matin au Stade de France, en présence du premier ministre Jean Castex et du maire de Saint-Denis Mathieu Hanotin, ainsi que des ministres de l’Intérieur et de la Justice et de la présidente de la région Ile-de-France. Une gerbe a été déposée. Trois kamikazes s’y étaient fait exploser, entre 21h20 et 21h53 pendant une rencontre de football entre la France et l’Allemagne. Un chauffeur de car portugais de 63 ans, Manuel Colaco Dias, sera tué. Des temps de recueillements similaires ont été respectés aux abords du Carillon et du Petit Cambodge, ainsi que devant la stèle érigée non loin de La bonne bière et de la pizzeria Casa Nostra dans le 10e arrondissement ou des bistrots La belle équipe et du Comptoir Voltaire. Le premier ministre était cette fois accompagné de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Au même instant, au Bataclan, pendant un concert, trois autres terroristes feront irruption et tueront 90 personnes. L’organisation terroriste «Etat islamique» revendiquera ces attentats. Le seul membre des commandos encore en vie, le Franco-belge Salah Abdeslam, sera arrêté quatre mois plus tard à Bruxelles. Il doit être jugé début 2021 à Paris. Une cérémonie de recueillement a également eu lieu devant la stèle qui recense les 90 personnes tuées.
Source: Le Figaro
Un possible report des élections régionales
Le rapport de l’ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré sur un éventuel report des élections régionales en raison de la crise sanitaire sera remis vendredi matin à Jean Castex. Le Premier ministre ne rendra toutefois pas immédiatement sa décision puisqu’il consultera de nouveau les partis politiques afin de leur demander leur avis sur le document. Selon le numéro deux de La France insoumise Adrien Quatennens, Jean-Louis Debré pencherait pour un report du scrutin de mars à juin.
Source : Le Point
Appels à la violence contre les Asiatiques : une enquête ouverte par le parquet de Paris
La communauté asiatique d’Ile-de-France a, de nouveau, été la cible d’une campagne de haine très virulente en ligne, tout particulièrement sur Twitter. Si bien que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour “provocation publique à commettre une atteinte à l’intégrité physique d’une personne à caractère raciste”. Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a indiqué le parquet, confirmant une information du journal Le Parisien. Une plainte a été déposée et un signalement réalisé sur la plateforme Pharos, chargée de détecter les contenus en ligne illicites, a précisé une source policière.
Des messages haineux et des appels à s’en prendre physiquement à des Asiatiques ont été publiés notamment sur Twitter cette semaine, à l’occasion de l’annonce du reconfinement en raison d’une circulation très active du Covid-19.
Source : L’express
Douze détenus condamnés pour terrorisme seront libérés d’ici la fin de l’année
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin indique dimanche 15 novembre dans Le Parisien que 12 détenus condamnés pour terrorisme seront libérés d’ici la fin de l’année. «Depuis 2015, 150 détenus condamnés pour terrorisme pour avoir été liés à des terroristes sont sortis. 83 ont été libérés en 2020 (…) Il y a ensuite 64 libérations prévues en 2021, 46 en 2022 et 33 en 2023.», indique le ministre.
Selon lui, il existe des solutions pour surveiller étroitement ces personnes. «Une loi doit être votée pour nous donner les armes afin de continuer à surveiller ces personnes quand elles sont françaises tout en respectant l’Etat de droit. Quant aux étrangers, ils doivent être expulsés.», dit-il.
Certains, comme la présidente de la commission des Lois de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (LREM), ont considéré que le Conseil Constitutionnel avait «tout intérêt à évoluer» dans ses pratiques et sa composition, après plusieurs censures de la haute juridiction, dont sa proposition de loi sur le suivi des personnes condamnées pour des faits terroristes sortant de prison. «Lutter contre les terroristes peut justifier des aménagements à l’exercice de certaines libertés. Le Conseil constitutionnel l’admet, tout comme la Cour européenne des droits de l’homme. Oui, ce combat est primordial. Mais il ne peut conduire à rayer d’un trait de plume libertés et droits fondamentaux», lui répond dimanche l’ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius désormais président du Conseil constitutionnel.
Gérald Darmanin, lui, revient d’une tournée en Algérie. Comme en Tunisie et au Maroc en octobre, il devait présenter aux autorités algériennes une liste de leurs ressortissants en situation irrégulière et soupçonnés de radicalisation, que la France souhaite expulser. Selon le ministère français de l’Intérieur, la France compte 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour «radicalisation», dont une soixantaine de Tunisiens, autant de Marocains et un peu plus d’Algériens, et a fait de leur expulsion une priorité.
Source : Le Figaro
Expulsion des radicalisés étrangers : Darmanin se déplace en Tunisie
Demandé par Emmanuel Macron, dans le contexte de l’attaque au couteau à la basilique de Nice par un Tunisien, jeudi 29 octobre (trois morts), ce déplacement doit permettre d’échanger avec les services concernés (Intérieur, renseignements) et de partager des informations, a expliqué le ministre. «Le président de la République a eu ses homologues pour pouvoir nous mettre d’accord sur le renvoi d’un certain nombre de personnes qui ont la nationalité de ces pays et qui sont confondues de radicalisation dans notre pays», a-t-il annoncé. Un voyage similaire doit être effectué en Russie également prochainement.
Source : Cnews
Dans la course à la reprise, le gouvernement prêt à dépenser sans compter
Pour faire face à l’épidémie du Coronavirus Covid-19, le Gouvernement a mis en place dès le début de la crise, des mesures inédites de soutien aux entreprises et aux salariés, qui continuent aujourd’hui d’être mobilisables.
Afin de redresser rapidement et durablement l’économie française, un Plan de relance exceptionnel de 100 milliards d’euros est déployé par le Gouvernement autour de 3 volets principaux : l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Ce Plan de relance, qui représente la feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays, propose des mesures concrètes et à destination de tous.
Source : Les Échos
Confinement : la fronde des petits commerçants
Depuis le 31 Octobre, la France est de nouveau confinée. Si de nombreuses dérogations existent, les petits commerçants des centres-villes ne sont pas tous concernés et une fronde est en train de s’organiser.
“Nous demandons solennellement au gouvernement de rouvrir tous les commerces dès le 13 novembre et de mettre en oeuvre de véritables mesures de soutien”, ont demandé dans un communiqué commun mardi les représentants d’une vingtaine de fédérations professionnelles de commerçants, ainsi que les organisations patronales Medef et CPME. “Le succès de la lutte contre la Covid-19 repose tout autant sur l’efficacité des mesures sanitaires que sur son acceptabilité collective”, plaident-ils. “Les décisions prises ne peuvent être acceptées que lorsqu’elles sont comprises et ressenties comme justes par tous.” “Force est de constater que ces conditions ne sont aujourd’hui pas réunies et que les inégalités et les incompréhensions restent criantes”, estiment-ils encore.
Parmi les signataires figurent François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), et Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef.
Sont également représentées: la Fédération des Enseignes de la Chaussure, la Fédération Nationale des Détaillants en Maroquinerie et Voyage, la Fédération de la Maille, de la Lingerie et du Balnéaire, la Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant, la Fédération Nationale de l’habillement, la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé ou encore la Fédération française du Négoce de l’Ameublement et de l’Équipement de la Maison.
A leurs yeux, “ce sont plusieurs centaines de milliers de points de vente à travers la France et plus de 1,2 million d’emplois salariés et d’indépendants qui sont aujourd’hui menacés” par les mesures de reconfinement, décidées par le gouvernement pour tenter d’endiguer l’épidémie de Covid-19.
La fronde s’est amplifiée ces derniers jours chez les petits commerçants, contraints de fermer durant le confinement tandis que les grandes surfaces peuvent rester ouvertes.
Source : Libération
Le professeur Didier Raoult poursuivi par l’Ordre des médecins
Son traitement contre le Covid-19 avait fait naître d’immenses espoirs, son franc-parler avait fait le reste. Icône médiatique du printemps, aussi adulé que détesté, le professeur Didier Raoult doit aujourd’hui rendre des comptes. Comme annoncé par Paris-Match il y a quelques jours, le microbiologiste à la renommée mondiale, directeur de l’Infectiopole (IHU) de Marseille, fait en effet l’objet de poursuites devant l’Ordre des médecins, qui lui reproche une kyrielle d’entorses au code de déontologie : violation de la confraternité, information erronée du public, exposition à un risque injustifié et même… charlatanisme.
La procédure fait suite à une série de signalements et d’une plainte adressée depuis le début de la crise du coronavirus à l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône. C’est par exemple, ce particulier, un professeur de mathématiques exerçant en collège qui critique le manque de fiabilité de l’essai clinique mené à l’IHU de Marseille. Mais aussi un collectif de cinq médecins hospitaliers, se plaignant de sa « surmédiatisation », qui estime que son discours « s’oppose aux données et résultats scientifiques ». Et que Didier Raoult est allé « jusqu’à prôner et prescrire des thérapeutiques et associations médicamenteuses non éprouvées, au minimum inefficaces, au pire dangereuses ». Enfin, en juillet, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), association de 700 membres, la plupart médecins, a déposé plainte contre le microbiologiste auprès de l’Ordre des Bouches-du-Rhône. Ils reprochent au Marseillais d’avoir enfreint au moins neuf articles du code de déontologie médicale.
« Aujourd’hui, on fait le procès de Didier Raoult, mais il n’a mis personne en danger : son traitement est reconnu par la communauté scientifique internationale, il est prescrit en routine au Maroc, au Sénégal, au Mali… Du reste, il testait tout le monde quand, ailleurs en France, on ne pouvait répondre à la demande », relève Me Fabrice Di Vizio, pour qui « la relaxe ne fait aucun doute ». Mais, ajoute-t-il, « sous réserve que la chambre disciplinaire soit réellement impartiale », relevant les attaques dont il fait régulièrement l’objet sur Twitter par ses confrères.
Source : Le Parisien
L’Ethiopie est “en guerre” contre la région dissidente du Tigré
L’escalade verbale et militaire, ainsi que des informations sur des combats dans l’Ouest du Tigré, font désormais craindre un long conflit dévastateur, susceptible de menacer la stabilité déjà fragile du deuxième pays le plus peuplé du continent avec plus de 100 millions d’habitants.
“Notre pays est entré dans une guerre qu’il n’avait pas prévue. Cette guerre est honteuse, elle est insensée”, a déclaré le général Berhanu Jula, chef d’état-major adjoint des forces armées éthiopiennes, lors d’une conférence de presse à Addis Abeba. “Nous nous employons à faire en sorte que la guerre ne gagne pas le centre du pays. Elle se terminera là-bas” au Tigré (Nord), a-t-il ajouté, sans plus de précisions. Mercredi matin, le Premier ministre Abiy Ahmed avait annoncé le lancement d’opérations militaires contre les autorités de la région, qu’il accuse d’avoir attaqué des bases militaires éthiopiennes au Tigré. Lauréat du prix Nobel de la Paix en 2019, M. Abiy tente de rétablir l’autorité du gouvernement fédéral dans cette région dirigée par le Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF) qui le défie depuis des mois. Le TPLF a nié la réalité de ces attaques, inventées selon lui pour justifier l’intervention militaire.
“Ce qui a été déclenché contre nous est clairement une guerre, une invasion”, a déclaré le président de la région du Tigré, Debretsion Gebremichael, lors d’une conférence de presse jeudi.
« C’est une guerre que nous menons pour préserver notre existence”, a-t-il ajouté, précisant que des combats se poursuivaient dans l’Ouest de la région et que l’armée éthiopienne massait des troupes aux frontières des régions Amhara et Afar, respectivement au sud et à l’est du Tigré.
Source : AFP
Rassemblement pro-Trump à Washington pour réclamer “quatre ans de plus”
Des milliers de partisans de Donald Trump manifestaient samedi à Washington, pour réclamer «quatre ans de plus» et dénoncer un «vol» électoral en dépit de l’absence du moindre élément concret accréditant l’hypothèse d’une fraude massive au profit de Joe Biden.
En quittant la Maison Blanche pour se rendre au golf, le président américain, qui n’a toujours pas reconnu sa défaite une semaine après l’annonce des résultats, a pu apercevoir certains d’entre eux depuis sa limousine blindée. Le convoi présidentiel est passé devant Freedom Plaza, où des manifestants enthousiastes criaient «Quatre ans de plus! Quatre ans de plus!», ou encore «USA! USA!». Nombre d’entre eux agitaient des drapeaux «Trump 2020», et certains brandissaient des panneaux sur lesquels on pouvait lire «Meilleur président de l’histoire» ou encore «Halte au vol».
«Million MAGA March», «Stop the Steal», «Women for Trump» : sous des slogans variés et dans une certaine confusion, divers rassemblements étaient annoncés. Certains étaient soutenus par des groupuscules d’extrême-droite, à l’image des «Proud Boys». Darion Schaublin a fait plus de six heures de route depuis l’Ohio pour dénoncer un «système complètement truqué» et la «manipulation des médias».
Le jeune homme de 26 ans, qui affirme avoir perdu son emploi dans un restaurant après avoir refusé le port du masque, doute de la «légitimité» du résultat des élections. Margarita Urtubey, éleveuse de chevaux de 49 ans venue de Floride avec une amie d’origine uruguayenne comme elle, estime que «Trump a largement remporté» la présidentielle. «Tout le monde le sait. Mais il est contre les médias, les géants de la tech et la corruption est horrible», dénonce-t-elle, casquette «Make America Great Again» sur la tête, disant faire partie de la «résistance».
Un épisode de plus dans la course à la Maison Blanche.
Source : Challenge
En Moldavie, la proeuropéenne Maia Sandu remporte la présidentielle et promet de lutter contre la corruption
Ancienne république soviétique condamnée depuis son indépendance à une gestion calamiteuse, la Moldavie a peut-être pris un tournant radical, dimanche 15 novembre, en offrant à la candidate Maia Sandu une nette victoire à la présidentielle. Première femme à occuper ce poste, Mme Sandu, 48 ans, sera surtout la première dont la probité personnelle fait l’objet d’un quasi-consensus.
Avec 57 % des voix, elle défie toutes les prévisions et devance le président sortant, le socialiste Igor Dodon, qui a reconnu, lundi, sa défaite. L’affiche était la même que lors du scrutin de 2016, mais son résultat est inversé : à l’époque, le prorusse Dodon avait battu la proeuropéenne Sandu. Les questions géopolitiques ont de nouveau joué un rôle important dans le scrutin, comme à chaque fois dans ce pays aux identités multiples, roumanophone et russophone.
La rupture est plus profonde. Ancienne économiste à la Banque mondiale et ancienne ministre de l’éducation, Maia Sandu plaide depuis des années pour des réformes institutionnelles fortes, les seules à même, selon elles, de venir à bout des innombrables maux de la Moldavie : corruption, institutions déficientes, Etat de droit défaillant, pauvreté endémique, émigration… Les précédentes équipes « proeuropéennes » au pouvoir s’étaient largement accommodées de cet état de fait, en particulier sous le règne de l’oligarque Vladimir Plahotniuc, maître du pays pendant une décennie et aujourd’hui en exil.
Source : Le Monde
Mali : la France annonce la mort d’un haut responsable djihadiste
La France a annoncé ce vendredi la “neutralisation” au Mali, par la force Barkhane, d’un cadre opérationnel djihadiste de tout premier plan lié à Al-Qaïda, dont le nom était associé ces dernières années à de nombreuses attaques dans la région. La ministre des Armées Florence Parly a salué dans un communiqué une opération engageant “d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol” conduisant à une frappe contre Bah Ag Moussa, décrit comme le “chef militaire” du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim). Par ailleurs, au cours d’une opération menée jeudi 12 novembre dans la soirée, la force Barkhane a neutralisé plusieurs d’individus identifiés comme des djihadistes, ainsi que des véhicules et de l’armement, regroupés dans un campement près du village de Niaki, près de la frontière avec le Burkina Faso. Des moyens aériens et terrestres ont été mobilisés. “Les Mirage ont procédé à des tirs de bombes sur le campement repéré tandis que les commandos réalisaient leur infiltration. Appuyés par les moyens aériens ainsi que le module mixte aéromobile, ils ont procédé au contrôle de la zone et à la neutralisation de groupes armés terroristes”, indique l’État-major des Armées dans un communiqué.
Source : Courrier international