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01/10/2020 - 16/10/2020

Octobre 2020 – Première quinzaine

 

Emmanuel Macron choisit le couvre-feu pour tenter d’endiguer la deuxième vague

La France s’apprête à replonger en apnée « au moins jusqu’à l’été 2021 ». Voilà le message qu’est venu apporter Emmanuel Macron à ses concitoyens, mercredi 14 octobre, alors que l’épidémie due au coronavirus représente à nouveau, selon les termes du chef de l’Etat, une « situation préoccupante » sur le territoire national, avec près de 20 000 nouveaux cas déclarés par jour et une occupation à 32 % des services de réanimation dans les hôpitaux par des patients atteints du Covid-19. « Nos soignants sont très fatigués (…). Nous n’avons pas de lits en réserve », a-t-il prévenu, alors que le virus s’est répandu sur l’ensemble du pays, empêchant ces transferts de malades entre les régions qui avaient été possibles en mars et avril. Le temps de l’insouciance, qui s’était ouvert durant l’été – M. Macron avait lui-même évoqué une « sortie de crise », le 14 juillet – est désormais clos. « Nous sommes dans la deuxième vague. Le virus recircule très vite en Europe et dans notre pays », a alerté le locataire de l’Elysée, lors d’un entretien sur TF1 et France 2. Ce qui l’amène, comme c’est le cas en Allemagne ou en Espagne, à imposer des mesures restrictives. Pour « freiner la diffusion du virus », et ainsi « reprendre le contrôle », le président de la République a annoncé qu’un couvre-feu serait mis en place à partir de samedi, entre 21 heures et 6 heures, en Ile-de-France et dans huit métropoles : Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne. Cette mesure de privation de liberté doit durer au moins quatre semaines. Si le Parlement l’autorise, le chef de l’Etat souhaite l’étendre à six semaines, soit jusqu’au 1er décembre. Des dérogations seront possibles, uniquement dans certains cas, comme pour les travailleurs de nuit. En cas de non-respect du couvre-feu, des amendes de 135 euros seront délivrées ; elles pourront s’élever à 1 500 euros en cas de récidive.

Source : Le Monde

 

Le Sénat vote contre la fermeture des bars et des discothèques

Le débat a été houleux au Sénat, à quelques heures de l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1 et France 2 pour évoquer la crise sanitaire. Dans la nuit de mardi à mercredi, les sénateurs ont commencé l’examen du projet de loi prolongeant le régime transitoire de sortie de l’état d’urgence sanitaire. Le texte – qui permet notamment des mesures exceptionnelles comme la fermeture des lieux recevant du public, la limitation du droit de manifester ou encore le traçage des cas contacts – a été rejeté par une majorité d’élus. «Nous ne souhaitons pas vous laisser mettre en place un système permanent de pouvoirs exceptionnels», a d’abord argué le rapporteur de la mesure, Philippe Bas (LR). Les sénateurs ont ensuite décidé d’adopter un amendement du groupe socialiste supprimant « la possibilité, pour les pouvoirs publics, de prononcer des interdictions absolues » d’ouverture de lieux accueillant du public. Une prise de position face à laquelle le ministre de la Santé, Olivier Véran, a aussitôt réagi. « Vous avez voté une disposition qui, si elle devait être appliquée, empêcherait à tout moment de fermer une catégorie d’établissements quelles que soient les conditions sanitaires », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « Vous avez voté (…) la réouverture des bars, la réouverture des discothèques de toutes les villes de France. C’est un fait». Bien qu’il soit lourd de conséquences, ce vote est en réalité symbolique. L’amendement doit désormais être examiné par les députés. Élus à majorité LREM, il est peu probable que l’issue de leur vote soit la même

Source : Le Figaro

 

Mali : libération de Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde

Sophie Pétronin a recouvré la liberté jeudi 8 octobre au Mali en même temps que deux ressortissants italiens, dont un prêtre, ainsi que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, après des années de détention aux mains des djihadistes. Après avoir retrouvé son fils sur le sol malien, elle est arrivée en France à la mi-journée vendredi 9 octobre, sur la base aérienne de Villacoublay, au sud de Paris. Le président français Emmanuel Macron avait exprimé dès jeudi soir dans un communiqué son « immense soulagement » et sa gratitude envers les autorités maliennes. « Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit », a-t-il tweeté. Elle avait été enlevée une veille de Noël, en 2016. À Gao, Sophie Pétronin ne se cachait pas. La Française savait qu’elle pouvait être une proie rentable pour les djihadistes qui renforçaient leur emprise sur le nord du Mali. Mais elle voulait continuer la tâche qu’elle s’était donnée, celle de bien nourrir les enfants de Gao. Aujourd’hui, la dame de 75 ans que tout le monde à Gao appelait « Sophie » est libre.

Source : La Croix

 

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Attaque terroriste au marteau devant Notre-Dame en 2017: 28 ans de prison pour l’auteur

Suivant les réquisitions, la cour d’assises spéciale de Paris a condamné ce mercredi 14 octobre Farid Ikken, un Algérien de 43 ans, à 28 ans de prison pour l’attaque d’un policier au marteau devant Notre-Dame en juin 2017.L’ancien étudiant, dont la peine est assortie d’une période de sûreté des deux tiers, a également été condamné à une interdiction définitive du territoire français. Dans ses réquisitions, la magistrate avait qualifié l’accusé d’“extrémiste total” et de “fanatique de l’État islamique” et rappelé qu’il avait exprimé sa “satisfaction du devoir accompli” et s’était “identifié aux pires terroristes qui ont commis des attentats en France”. Le 6 juin 2017, sur le parvis de Notre-Dame, Farid Ikken avait bondi sur trois policiers, frappant l’un d’eux avec un marteau en criant “C’est pour la Syrie!” Le policier, légèrement blessé à la tête, et un de ses collègues avaient ouvert le feu et blessé Farid Ikken au thorax, avant de l’arrêter. Dans son sac et à son domicile, les policiers ont retrouvé du matériel de propagande jihadiste et une vidéo où il prêtait allégeance à l’État islamique et annonçait: “c’est l’heure de la vengeance, c’est l’heure du jihad”.

Source : Huffington Post

 

Policiers blessés par balles à Herblay : la traque commence

Chasse à l’homme en Ile-de-France. Deux des trois suspects de la tentative de meurtre de deux policiers mercredi soir à Herblay (Val-d’Oise), que les enquêteurs pensent avoir identifiés, sont activement recherchés. Le troisième, qui s’est constitué prisonnier vendredi, est interrogé en garde à vue.

L’affaire débute à l’aube mercredi matin par une tentative d’enlèvement à Argenteuil. La police est alertée par une victime collatérale mais la cible du kidnapping, elle, a disparu. Une des pistes pour la retrouver mène à un garage installé dans une zone artisanale d’Herblay où l’homme est censé travailler. Vers 22 heures, deux policiers en civil de l’antenne de Cergy (police judiciaire de Versailles) viennent vérifier l’adresse en vue d’une opération le lendemain quand ils sont surpris par trois individus.

Pour reconstituer l’enchaînement des faits et le déferlement de violence suivi par plusieurs tirs sur les deux policiers à terre, les enquêteurs disposent de deux éléments. D’abord, le témoignage du brigadier major blessé. Ensuite, l’enregistrement de l’appel au 17 passé par l’homme qui s’est rendu vendredi matin, Souid L., 28 ans. Dans ce coup de fil, a priori avant l’agression, il évoque des “faux policiers”. Une source policière indique à l’AFP que les agresseurs ont pris les fonctionnaires “pour des Gitans”. L’avocat de Souid L., Joseph Cohen-Sabban, assure que son client n’a pas participé aux faits. Ce sont ses deux complices, ivres, dont il refuse de donner les noms, qui “sont devenus fous”. Mais le policier le moins gravement blessé le désignerait au contraire comme le “chef” du trio. Le pronostic vital de son collègue, un gardien de la paix de 30 ans, reste engagé.

Seule certitude, les trois suspects, tout comme la victime de la tentative d’enlèvement, sont impliqués dans le trafic de stupéfiants. Selon un témoignage recueilli par le JDD, l’un d’eux avait déjà menacé d’une arme un équipage de la BAC des Hauts-de-Seine. Le réseau est implanté sur le secteur d’Argenteuil-­Colombes mais disposait d’un lieu de stockage à Herblay.

Source : Le Journal du Dimanche

 

Mort de Victorine : un suspect interpellé en Isère, il aurait reconnu les faits

Un homme a été interpellé mardi 13 octobre vers 15h20 en Isère, selon le parquet de Grenoble. Il est suspecté d’avoir tué la jeune Victorine Dartois, 18 ans, disparue le 26 septembre et retrouvée morte deux jours plus tard dans un ruisseau près de son domicile familial à Villefontaine. Le suspect, âgé de 25 ans, aurait reconnu les faits pendant sa garde à vue, selon les informations du Dauphiné Libéré et de BFMTV. Une perquisition a été réalisée à son domicile tandis que le suspect était interrogé par les gendarmes chargés de l’affaire, selon un communiqué du parquet. Une enquête pour meurtre, enlèvement et séquestration avait été ouverte. Le rapport d’autopsie, diffusé mercredi 30 septembre, avait conclu à la mort par noyade de Victorine Dartois, en présence d’un tiers. Des ecchymoses internes ont été retrouvées sur le corps de la victime, infirmant toute thèse d’accident. “Une personne tierce était présente sur les lieux. On sait avec certitude qu’une personne est intervenue ce jour-là”, s’est exprimé Kelly Monteiro, avocate de la famille de Victorine Dartois.

Source : La Dépêche

 

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Coronavirus: une aide de 150 euros pour les bénéficiaires du RSA et des APL

Les bénéficiaires du RSA et des allocations logement auront «une aide exceptionnelle pendant les 6 semaines qui viennent de 150 euros plus 100 euros par enfant», a annoncé mercredi le président Emmanuel Macron. La mesure concerne tous les allocataires, et non pas seulement ceux qui vivent dans des métropoles en couvre-feu. «Donc ce que nous allons faire, parce que c’est le dispositif le plus large et le plus efficace, c’est pour les bénéficiaires du RSA et des APL — ce qui touche du coup tous les jeunes très largement, les 18/25 ans — d’avoir une aide exceptionnelle, pendant ces 6 semaines qui viennent, de 150 euros plus 100 euros par enfant, la même chose que ce qu’on a fait, justement, au printemps», a-t-il précisé. «Ce qui permettra d’aller entre 100 et 450 euros, ce qui est plus qu’une revalorisation», a poursuivi le président lors de son interview télévisée.

Emmanuel Macron a écarté une augmentation pérenne du RSA, rappelant qu’il tenait à ce qu’on «ne perde pas nos fondamentaux, la lutte contre la pauvreté par l’activité et le travail». «Je préfère cette aide exceptionnelle massive plutôt qu’une augmentation des minimas sociaux», a-t-il souligné. Au printemps, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé le versement d’une «aide d’urgence» de 150 euros par famille bénéficiaire du RSA ou de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS), à laquelle s’ajoutaient 100 euros par enfant. Cette «aide exceptionnelle de solidarité», d’un coût de près d’un milliard d’euros, visait à répondre aux conséquences de la crise épidémique et du confinement sur les budgets des ménages les plus modestes.

Source : La Voix du Nord

Veolia-Suez : le tribunal de Paris ordonne «la suspension de l’opération » en référé

Le CSE (comité social et économique) de Suez a eu gain de cause. En référé, le tribunal de Paris a suspendu vendredi l’opération de cession par Engie de ses 29,9 % de Suez à Veolia. Saisie fin septembre, la justice passe cependant après la réalisation de cette vente, acceptée par le conseil d’administration d’Engie lundi dernier. Les titres Suez ont été transférés dès mardi à Veolia, qui s’est acquitté d’un chèque de 3,4 milliards d’euros. L’ordonnance de référé suspend en revanche les « effets » de cette opération, principalement les droits de vote, que Veolia ne peut de toute façon exercer que dans des circonstances très particulières pour des raisons de droit de la concurrence. Veolia, qui dénonce une décision « particulièrement incompréhensible », a immédiatement fait appel, tout comme Engie.

Source : Les Échos

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Haut-Karabagh : malgré le cessez-le-feu, les bombardements ont repris

L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’accusaient mutuellement ce samedi de violations du cessez-le-feu censé être entré en vigueur à midi heure locale, négocié avec Moscou après près de deux semaines de combats intenses pour la région séparatiste du Haut-Karabagh.

Après une matinée de combats, le calme n’a régné que brièvement à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, avant que les deux camps ne s’accusent à nouveau d’attaques. “L’Arménie viole de manière flagrante le cessez-le-feu, tente d’attaquer dans les directions de Fizuli-Jebrail et Agdam-Terter” au Haut-Karabagh, a déclaré le ministère de la Défense azerbaïdjanais. “Les forces azerbaïdjanaises ont lancé une attaque à 12h05”, soit après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, a de son côté déclaré le ministère de la Défense arménien, dénonçant le “mensonge” de Bakou concernant les attaques arméniennes.

Dans Stepanakert quasi-déserte, les sirènes d’alerte, qui ont résonné une grande partie de la matinée, se sont arrêtées au moment de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, avant de reprendre. Les habitants, terrés depuis des jours pour s’abriter des bombardements, sont timidement sortis sur le pas de leur porte pour regarder le ciel et tendre l’oreille. La ville de Stepanakert, capitale régionale du Nagorny Karabakh sous contrôle des séparatistes arméniens, a été samedi soir la cible de bombardements, en dépit d’un cessez-le-feu entré théoriquement en vigueur dans la journée. Sept lourdes explosions ont été entendues vers 23h30 locales, faisant trembler le sol dans toute la ville. mmédiatement après cette salve, les sirènes d’alerte ont sonné pendant plusieurs minutes pour appeler les habitants à se réfugier dans les caves et abris.

Source : L’Alsace

 

La Chine dépiste une métropole entière après six cas de Covid-19

La Chine menait lundi 12 octobre une campagne massive de dépistage de la métropole de Qingdao (9 millions d’habitants), après la découverte de six cas de Covid-19, ont indiqué les autorités sanitaires. Le pays asiatique, où le nouveau coronavirus a fait son apparition fin 2019, a depuis plusieurs mois endigué l’épidémie sur son sol grâce à de stricts contrôles, au port du masque généralisé, aux mesures de confinement et aux applications de traçage. Nationalement, seuls quelques nouveaux malades sont recensés chaque jour, la quasi-totalité étant des Chinois revenus de l’étranger et placés en quarantaine dès leur arrivée. Mais la découverte dimanche à Qingdao (est) de six cas de coronavirus d’origine locale alimente les craintes d’une résurgence de l’épidémie. Selon les autorités sanitaires locales, toutes les personnes contaminées semblent avoir un lien avec un hôpital de la ville qui traite des patients du Covid-19. Mais le foyer d’infection n’est pour le moment pas connu. La découverte a entraîné dans la foulée le dépistage de quelque 143.000 personnes pour tenter d’identifier les cas contact. La mairie a annoncé une campagne massive de dépistage dans cinq districts de Qingdao «sous trois jours» et de la totalité de la ville «sous cinq jours». Les autorités n’ont cependant pas précisé combien de personnes seraient testées exactement.

Source : Le Figaro

 

États-Unis : le deuxième débat entre Biden et Trump annulé

La confrontation chaotique du 29 septembre dernier sera-t-elle la seule entre les deux candidats à la Maison-Blanche ? Le deuxième débat entre Donald Trump et Joe Biden pour la présidentielle, initialement prévu jeudi prochain, a été annulé par la commission indépendante chargée de les organiser, a-t-elle déclaré vendredi. Après l’annonce de l’infection au Covid-19 du président américain, la commission avait, pour des raisons sanitaires, transformé ce débat, qui devait se tenir à Miami, en rencontre virtuelle. Une formule catégoriquement refusée par Donald Trump. « Il est désormais évident qu’il n’y aura pas de débat le 15 octobre », a écrit la commission dans un communiqué, disant désormais « concentrer son attention sur les préparatifs pour le dernier débat présidentiel prévu le 22 octobre », à Nashville, dans le Tennessee.

Lors du débat annulé, des électeurs devaient cette fois poser des questions aux candidats. Donald Trump « n’a évidemment pas le courage de répondre de son bilan aux électeurs en même temps que » Joe Biden, a réagi un porte-parole du candidat démocrate, Andrew Bates. « Il est honteux que Donald Trump ait esquivé le seul débat lors duquel les électeurs pouvaient poser des questions, mais ce n’est pas une surprise », a-t-il ajouté auprès de l’Agence France-Presse. Après l’annonce de sa tenue sous forme virtuelle, l’équipe de Donald Trump avait, elle, accusé les organisateurs de vouloir éviter à Joe Biden une confrontation directe avec le républicain. Elle a réclamé que le débat du 15 octobre soit reporté lors d’une ultime rencontre le 29 octobre, soit à cinq jours seulement du scrutin, ce que l’équipe de Joe Biden a refusé. Les deux hommes se sont déjà affrontés durant près d’une heure et demie lors d’un premier débat chaotique, lors duquel ils n’avaient cessé de se couper la parole, le 29 septembre dernier à Cleveland, dans l’Ohio.

Source : Le Point

 

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